- brandissage
-
⇒BRANDISSAGE, subst. masc.MINES. Action de calfater la voûte et les soutènements d'une galerie de mine (cf. J.-N. HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Cours d'exploitation des mines, 1905, p. 806).— P. méton. Le revêtement lui-même. Les joints s'ouvraient, perdaient leur brandissage d'étoupe (ZOLA, Germinal, 1885, p. 1529).Étymol. et Hist. 1885 (ZOLA, Germinal, p. 185). Dér. avec suff. -age du rad. du part. prés. de brandir au sens de « calfeutrer, boucher les fentes d'un cuvelage » attesté en wallon (Mons) d'apr. FEW t. 15, 1, p. 243a, fin XIIIe s. (Sone de Nansai, 7177 dans T.-L.), en relation avec brande « bois, copeaux, paille ou étoupe dont on se servait pour chauffer les navires » (JAL1), à rattacher (ces matières étant particulièrement inflammables) à l'étymon frq. brand « tison ». Fréq. abs. littér. :3.brandissage [bʀɑ̃disaʒ] n. m.ÉTYM. 1885, Zola; de brandir « calfeutrer », fin XIIIe, en wallon.❖♦ Techn. Action de boucher les fentes dans la voûte d'une galerie de mine. — Matière qui sert à boucher ces fentes.
Encyclopédie Universelle. 2012.